chercheusedelafoi
2014-02-06 18:57:56 UTC
Alors, je me demande ce que signifie ou évoque ce rêve.
Première scène : dans le grand bateau apprêté pour navigation de longue distance apparemment, beaucoup de monde, par groupes, se disent joyeusement au-revoir, car on arrive bientôt à la destination. C'est après une mission ou un voyage de coopération, quelque chose comme ça, à quoi quelques centaines de jeunes que nous étions ont participé pendant des mois. Je suis chef d'un groupe. Je dissous officiellement le groupe pour terminer l'affaire. Et je retourne à ma cabine pour faire ma valise. Elle ne se fait pas, cette valise. J'ai trop de papier, trop de bazar, qui, en toute vraisemblance, augmente de volume et l'état de disparité de mes affaires s'aggrave, jusqu'à ensevelir totalement la valise, le lit et la chambre sous les petits bouts de papier.
Un chien, qui me rappelle un autre, que j'aurais eu, et qui serait mort il y a longtemps, me remarque, tente de se rapprocher de moi, tant que sa laisse lui permet. Il est chauve! Je me dis : il a vieilli... ou peut-être très malade. L'énergie de l'animal me fait un peu peur, et je l'évite. Dans une pièce voisine, il y a une jeune fille, jeune, frêle, blonde, et un sourire permanent au visage, comme par timidité et par réelle gentillesse à la fois, me dit : pas de panique. Nous sommes deux à partir les dernières, moi non plus je n'ai pas fait de valise encore. Ces pièces dont la grande fenêtre vitrée donne sur la plage de balcon qui entoure le pavillon central du bateau, s'avèrent sous l'effet de la lumière s'intensifiant soudainement comme de très vieilles voire délabrées, d'un état vétuste suranné, espaces internes et les paysages me semblent devenir noir et blanc comme dans de vieux clichés photographiques.
Je sors un instant. Je n'arrive toujours pas fermer la valise. Je tente de nouveau de me débarrasser du chien collant. Je retourne à la pièce de la jeune fille. Elle est littéralement "dans un tiroir de l'armoire", qui sert de lit, et tremble de tout son corps. C'est un accès épileptique, d'évidence. Je mets un chiffon entre ses dents, et lui tient les temps de mes propres mains, en lui disant bas que tout se passera bien. Dans le bateau, il n'y a vraiment plus personne. L'angoisse de la valise qui ne se laisse pas faire m'habite toujours.
Tout à coup, je suis dehors. à un coin de rue, que je me rappelle bien. C'est à New York, au 79e rue, à l'Ouest du Central Park. Une forte pluie, diluvienne, jette comme un écran de brouillard partout. Le son est assourdissant. Deux chevaux se détachent de la circulation devant mes yeux, et l'un d'eux traverse la place en diagonale. Il est noir, tout noir, avec une crinière ample autour du cou, et il a de curieux sabots : comme s'il portait une paire de bottines féminines pour hier avec fourrure à la cheville et talons.
Là je me suis réveillée.
Quel curieux rêve tout de même, me disais-je. Les circonstances, c'est qu'hier soir, j'ai réalisé tous les examens pour m'assurer de la non récidive du cancer pour lequel j'avais été opéré exactement il y a deux ans. Les résultats pour toutes les parties du corps et le sang étaient les meilleurs. Je n'ai rien, pour l'instant bien sûr, mais en deux ans, je n'ai rien développé. J'ai pleuré devant le médecin, et me suis alors rendu compte à quel point j'avais été sous pression. Voilà le contexte. Peut-etre a-t-il quelque chose à voir avec le contenu du rêve...
Toute opinion sur le rêve et la symbolique qu'il sous-tend apparemment, est bienvenue!
Merci mille fois de m'avoir lue!