Salut,
Je trouve la façon dont vous posez votre question très intéressante.
"Quelle peut bien être l'utilité de ce rêve ?" ou "Pourquoi mon inconscient me rappelle-t-il, dans le rêve, ces moments désagréables ?"
Je pense que vous prenez la question de ces rêves par le bon bout.
A savoir que ces rêves ont une fonction, d'une part, et d'autre part que l'inconscient n'y est pas étranger.
En fait, je me répète mais c'est ainsi, vous êtes la seule à pouvoir interpréter vos rêves, cependant, rien n'empêche que je puisse les questionner si vous me les décrivez.
Là, ce qui me questionne, c'est que vous dites que vous êtes bipolaire, et que vous revivez un délire que vous avez réellement connu il y a 20 ans.
Or, j'imagine que vous étiez alors en phase maniaque.
En réalité, l'inconscient a joué dans le délire. Le délirant montrant, ce que l'on appelle un "inconscient à ciel ouvert".
L'inconscient participant également à la formation du rêve, il ne paraît pas étonnant que le même matériel se retrouve dans l'un et dans l'autre.
Par contre, cela n'explique pas bien entendu pourquoi vous rêvez que l'on vous hospitalise à nouveau.
En fait, il n'y a qu'en racontant de vive voix votre rêve à quelqu'un qui connaît la méthode d'interprétation freudienne que vous pourrez avoir quelques réponses.
Je sais, cela paraît frustrant. Mais c'est la méthode qui le demande. Pour retrouver les éléments inconscients en dehors du rêve ou des phases délirantes, il faut employer la méthode dite des associations libres.
Rien n'empêche de prendre rdv chez un psychanalyste pour interpréter un rêve. Juste pour quelques séances, le temps d'avoir assez de matériel pour pouvoir dire quelque chose de ce rêve.
En attendant, je vous conseillerais de reprendre chaque détail de votre rêve et d'interroger ces détails.
Si déjà vous les mettez en lien avec quelques associations d'idées, vous aurez une petite idée de l'endroit où cela veut vous mener.
Cordialement,
Alma.
Ajout : Il est bien dommage qu'on vous ait déconseillé la psychanalyse.
Elle n'est déconseillée à personne.
Le psy connaît son travail et adapte la méthode au patient qu'il reçoit.
Je reçois des patients délirants et cela se passe très bien.
Sachez aussi, que si vous avez le courage de parler à quelqu'un de vos rêves et de votre phase délirante, vous avez plus de chances de moins en souffrir car vous leur aurez redonné leur véritable sens et normalement, vous devriez pouvoir passer à autre chose, faire de nouveaux rêves, sans doute moins angoissants.